• Séquence 1:la reprise (3ème)

    FICHE n°1: LA REPRISE (extraits écoutés en cours)


    "LA MAUVAISE RÉPUTATION" par Georges Brassens



    "LA MAUVAISE RÉPUTATION" par sandra N'kake


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    FICHE n°2: L'ADAPTATION (extraits écoutés en cours)


    "Für Elise" version avec orchestre


     

    Un tutoriel pour apprendre à jouer la lettre à Elise au piano (la main droite est en vert et la main gauche en bleu; le tempo est plus lent a partir de 3mn)


    "Tout l'amour que j'ai pour toi" de Dario Moreno

     

     

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    FICHE n°3: LA CITATION (Extraits écoutés en cours)


    "SOUL MAKOSSA" de Manu Dibango

    "SOUL MAKOSSA" en live (1974)


    "WANNA BE STARTING SOMETHING" de Michael Jackson

    "WANNA BE STARTING SOMETHING" en live

     

    "EN BONUS" une interview de Manu Dibango et la version 2.0 de "Soul Makossa"(2011)

     

    AUTRE EXEMPLE:

    "DAY-O" de Harry Bellafonte                       +               "SHOW ME LOVE" de Robin S

                                    

     

                                    = "DON'T WANNA GO HOME" de Jason Derulo

     

    Il est dommage que la plupart des morceaux qui sortent aujourd'hui soit des redites de morceaux déjà existant. Dans certains cas c'est un hommage rendu à de grands chanteurs, mais la plupart du temps, la démarche est commerciale et vise seulement à attirer des auditeurs susceptibles d'acheter des disques. Heureusement qu'il reste des musiciens créatifs qui ne cèdent pas à la facilité et développent leurs propres univers.

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    EXERCICE:

    Ecoute les deux extraits suivants et répond aux questions.

    1°) Quelle différence "saute aux oreilles"?

    2°) Claude François et ses arrangeurs ont-ils changé autre chose. Si oui, quoi?

    3°) Par déduction, s'agit-il d'une:

    reprise             adaptation               adaptation textuelle              citation


    "REACH OUT, I'LL BE THERE" (the four tops)               

     

    "J'ATTENDRAI" (Claude François)                                 

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    FICHE n°3: LA CITATION (Extraits écoutés en cours)


    UNE NUIT SUR TON EPAULE (Véronique Sanson)        -       HISTORY (JAY Z, KAYNE WEST)

                                                                   

     

     Il y a beaucoup d'autres exemples. La plupart des morceaux de hip-hop ou de Rn'B comporte des échantillons de morceaux pré-existants. A vous de fouiller.

    Voici des exemples trouvés par les élèves.

    Exemple de Clara (3ème B)

    "SHAPE OF MY HEART" de Sting           repris par        Craig David dans "RISE AND FALL"

                                                             

    Exemple de Alone 3ème D

    "MISTRAL GAGNANT" de Renault     repris par        Booba dans "PITBULL"

     

    Comme pour l'exemple écouté en cours, l'échantillon (le piano) a été accéléré (effet time strech) puis transposé dans l'aigu et enfin des instruments ont été rajoutés.

    Comme nous en avons parlé, dans les annés 50, les chercheurs à l'ORTF ont largement contribué au développement de ces techniques de modification du son. Voici plusieurs liens vers des extraits de morceaux.

    Cliquez sur les liens et une fois arrivé sur la page suivante, cliquez sur "voir le média".


    "Etude aux chemins de fer" de Pierre Schaeffer (1948)


    "Variation pour une porte et un soupir"  de Pierre Henry (1963)


    Un extrait du commentaire situé en dessous.

    Au départ, donc, une porte, celle du grenier d'une maison où le compositeur séjourna durant l'été 1962. "Pierre Henry ne se précipite pas pour l'enregistrer. Il s'exerce à en jouer, il fait comme au Conservatoire, ses "deux heures de porte" par jour. Puis il installe devant elle un micro Neumann U47, relié par un long câble au magnétophone que contrôle depuis le rez-de-chaussée Isabelle Chandon. Alors il enregistre la porte systématiquement, "exhaustivement", déjà comme une musique, il la fait parler et crier de toutes les manières : tantôt avec de tout petits gestes du poignet, tantôt en la secouant comme un furieux, l'enfourchant, la faisant hurler. Ces sons de porte sont d'une transparence, d'une présence et d'un impact prodigieux, et pourquoi ne décernerait-on pas un Oscar de la prise de son à cette série de sons de porte faits à Vic, dans l'Aude, en juillet-août 1962 ?" .(Michel Chion, Pierre Henry).

    Quant au soupir du titre, il est double. Il est d'une part un "vrai" soupir : une prise de son d'une inspiration et d'une expiration, et d'autre part un soupir dit "chanté" et qui est en fait un son provenant d'un flexaton. (Il s'agit d'un instrument fait d'une lame d'acier flexible, fixée à un manche, et frappée par deux boules de bois retenues par des sortes de ressorts. Le son est clair et est surtout accompagné d'un glissando caractéristique dû aux flexions de la lame résonante. Si bien qu'on peut, comme Jacques Lonchampt, l'entendre comme des "cloches lointaines" ou des "hululements de chouettes").

    Ainsi que nous le disions, ces sons de porte ont un "piqué extraordinaire" et sont d'une grande "phonogénie". Ces caractéristiques sont d'autant plus frappantes qu'ils ne font l'objet dans l'œuvre d'aucun traitement susceptible d'altérer leur nature ou de corrompre leur "timbre". A savoir : aucune transposition dans le grave ni dans l'aigu, aucune accumulation, aucun filtrage. Seulement par endroits entend-on certains sons passés par la chambre d'écho (notamment dans le second extrait choisi ici : Gestes).


    Il faut comprendre cette musique comme une tentative de donner aux objets du quotidiens une dimension artistique et poétique. C'est aussi une expérimentation qui a permis de découvrir des techniques de modification du son.